Bonjour Raymond
Je souhaite tout d'abord vous remercier pour tout le travail fait sur le forum. Aujourd'hui, je suis en visite chez ma fille dans les Hauts de France. Il pleut et le ciel est gris. Mais l'ordinateur brille et le soleil est présent dans le forum grâce à vos articles.
Pour rebondir sur la monographie, j'ai découvert Druillet par le petit bout de la lorgnette. Amatrice de science-fiction, j'ai profité de mes premiers salaires (!) pour acheter les luxueux ouvrages édités par OPTA et illustrés par Druillet.
Voici quelques images extraites d'Elric Le nécromancien par M. Moorcock, du Livre de Mars par L. Brackett et de Dracula par B. Stocker.
Les illustrations sont magnifiques, parfaitement adaptées aux ouvrages, pathétiques pour Elric, sensuelles et rêveuses pour Mars et inquiétantes pour Dracula.
Je confie n'avoir jamais adhéré aux BD de Druillet car le scénario y est écrasé par la formidable puissance évocatrice des dessins. Néanmoins, Les six voyages de Lone Sloane restent incontournables. Le Club Med aurait d'ailleurs pu s'en inspirer pour une gamme autre ! C'est pourquoi, j'ai beaucoup apprécié l'apparition du fameux pont interplanétaire dans le fil sur les BD qui "donnent le frisson". Ce pont est une belle madeleine ; même si sa filiation n'est pas proustienne mais suisse et respire le chocolat au lait (Miam !).
Puis, le style de Druillet a évolué : moins précis, plus évocateur. Et là, j'ai décroché !
De plus, la violence des images m'est devenue de plus en plus insupportable. Les angles vifs et aigus, les corps torturés et les pointes de toute nature m'ont semblé de plus en plus présents.
Et donc, au final, Druillet reste pour moi un auteur des années 1960 et du début des années 1970. Pas au-delà. Mais peut être est-ce ma sensibilité qui m'empêche d'apprécier son évolution ?
Bon dimanche à tous les présents comme aux absents.
Eléanore-clo
Je souhaite tout d'abord vous remercier pour tout le travail fait sur le forum. Aujourd'hui, je suis en visite chez ma fille dans les Hauts de France. Il pleut et le ciel est gris. Mais l'ordinateur brille et le soleil est présent dans le forum grâce à vos articles.
Pour rebondir sur la monographie, j'ai découvert Druillet par le petit bout de la lorgnette. Amatrice de science-fiction, j'ai profité de mes premiers salaires (!) pour acheter les luxueux ouvrages édités par OPTA et illustrés par Druillet.
Voici quelques images extraites d'Elric Le nécromancien par M. Moorcock, du Livre de Mars par L. Brackett et de Dracula par B. Stocker.
Les illustrations sont magnifiques, parfaitement adaptées aux ouvrages, pathétiques pour Elric, sensuelles et rêveuses pour Mars et inquiétantes pour Dracula.
Je confie n'avoir jamais adhéré aux BD de Druillet car le scénario y est écrasé par la formidable puissance évocatrice des dessins. Néanmoins, Les six voyages de Lone Sloane restent incontournables. Le Club Med aurait d'ailleurs pu s'en inspirer pour une gamme autre ! C'est pourquoi, j'ai beaucoup apprécié l'apparition du fameux pont interplanétaire dans le fil sur les BD qui "donnent le frisson". Ce pont est une belle madeleine ; même si sa filiation n'est pas proustienne mais suisse et respire le chocolat au lait (Miam !).
Puis, le style de Druillet a évolué : moins précis, plus évocateur. Et là, j'ai décroché !
De plus, la violence des images m'est devenue de plus en plus insupportable. Les angles vifs et aigus, les corps torturés et les pointes de toute nature m'ont semblé de plus en plus présents.
Et donc, au final, Druillet reste pour moi un auteur des années 1960 et du début des années 1970. Pas au-delà. Mais peut être est-ce ma sensibilité qui m'empêche d'apprécier son évolution ?
Bon dimanche à tous les présents comme aux absents.
Eléanore-clo